Ben Sadrin veut vous vider les poches

(L’indemnisation des frères musulmans remonte en surface. Ben Sadrin , ces derniers temps , veut vous vider vos poches pour remplir celles des frères Nikelet. Je propose aux lecteurs de Tunisie focus un extrait de l’article « A Ben Sedrine et sa basse-cour » écrit début 2017 à la page 143 et suiv. de mon livre « MESKIIINA BLEDI OU CHRONIQUES DES ANNEE D’AMERTUME ». J’ai trouvé que cette chronique demeure actuelle.)

Les frères musulmans nous préparent à une révolution permanente jusqu’au règne total de l’interprétation frériste de la charia.
Je ne peux tout simplement pas concevoir comment quelqu’un qui s’organise pour une révolution permanente sur une base confessionnelle et pour le jihad à la gloire de Dieu, qui considère tous ses adversaires mécréants, qui ne croit pas aux principes des droits de l’Homme, qui rejette la notion de paix, de tolérance, puisse se prosterner devant le mur des lamentations y déversant des flots de larmes parce qu’on a pas été démocratique envers lui en l’empêchant d’instaurer le confessionnalisme en Tunisie et les conflits armés qu’il suscite !!!

La mascarade mise en scène par Ben Sédrine vise à culpabiliser le peuple tunisien, pour que les sionistes musulmans puissent le soumettre à leurs caprices. Le peuple qui ne les a pas soutenus dans leur descente aux enfers, doit payer.
Tout un pays doit travailler à l’éternité pour indemniser ces « frères » qui n’ont pas eu jusqu’à présent l’occasion de dresser les potences. Nous serons les Allemands rançonnés par les sionistes.

La Tunisie n’est pas une ghanima pour les islamistes, ni pour les communistes ou les démocrates. La Tunisie ne doit rien à personne. C’est nous qui lui sont redevables et qui avons le devoir de la défendre de nos vies. Ceux qui croient avoir fait quelque chose pour la Tunisie, ne doivent en tirer ni gloire ni honneur, seulement la satisfaction personnelle d’avoir été à la hauteur du devoir sacré.

La persécution des yousfistes, des putschistes de 1962, des communistes, des syndicalistes, des démocrates libéraux, n’est dans la basse cour de Ben Sedrine, que l’arbre qui cache la forêt revancharde des Frères musulmans.
En principe, le peuple les a absous, et a injustement exécuté toutes leurs exigences. Cela aurait dû s’arrêter là. Car, il est grand temps de nous employer à panser dignement nos plaies, et de retrousser nos manches, pour construire ce pays sur des bases saines. Et si ce pays doit être construit, ses richesses reconstituées par la sueur de son peuple ne doivent pas devenir un butin de guerre pour une poignée de frèristes qui se croient en terre de conquête.

Mounir Chebil