Avec Zbidi…pour que la lumière inonde la patrie.

Quand tous les candidats à la présidentielle se sont tus sur des questions, oh ! Combien cruciales que sont l’enseignement et la culture, si Abdelkérim Zbidi en a fait un cheval de bataille. L’école publique qui a été un ascenseur social pour lui et pour beaucoup de fils du peuple comme lui, doit être réhabilitée pour tous les enfants tunisiens de toutes les catégories sociales, pour les générations actuelles et. L’économie doit être redynamisée pour leur offrir l’emploi, comme de son temps. Un fils du peuple qui n’a pas renié ses origines. C’est de là qu’on peut déceler la valeur humaine d’une personne et son attachement à la notion de fidélité. La fidélité aux origines se transpose inéluctablement à la fidélité à la nation.

L’éducation trouve son prolongement dans le domaine culturel. Outre ses préoccupations pour le statut des universitaires et des chercheurs, d’où sa réunion avec ces derniers le 10 septembre 2019, à El Thétrou à El Mechtel à Tunis, Si Abdelkérim Zbidi, a fait preuve d’une sensibilité particulière à la culture et ses acteurs :  artistes , écrivains et créateurs…  : « La culture vient avant le pain », disait-il au cours de cette réunion. Une telle déclaration est riche d’enseignements :

C’est une reconnaissance aux acteurs, plutôt aux militants, du domaine culturel qui ont résisté depuis 2011, au tsunami salafiste, au moment où les politiques s’étaient terrés ou compromis, tsunami salafiste qui a voulu plonger le pays dans les ténèbres et tirer la société tunisienne vers les abîmes de l’ignorance. Ni les intimidations, ni les persécutions, ni les violences ne les ont découragés ou altéré leur détermination. Au contraire, ils se sont encore plus investis pour inonder le pays de lumière.

C’est aussi un engagement par si abdelkérim Zbidi de donner à la culture, comme à l’éducation, la place qui lui revient de droit. On ne grignotera plus sur le budget de la culture.

Quand la « gauche » et des milieux « démocrates » vocifèrent à l’encontre des islamistes, tout en choisissant d’être sur les mêmes barricades avec eux, quand la poule mouillée caquette, sur un ton populiste béat, de les persécuter, si Abdelkérim a choisi de les combattre par l’économie pour éradiquer les tares sociales, et en répandant la lumière. Car Dracula fond sous l’éclat de la lumière.

Jamel Abdenaceur a beau discourir, haranguer les foules, il a été piètrement vaincu par Israël. Bourguiba a dit un seul discours à Ariha en 1965. Golda Mayer a déclaré : « Il est le plus dangereux pour Israël. » Ghanouchi, préférant, à défaut de victoire, la victimisation qui lui procurerait sympathie et compassion, devrait dire : « Ce Abdelkérim est le plus dangereux de Tous. » Et dire que si Abdelkérim ne sait pas parler !? Une phrase incisive est suffisante. Il faut dire qu’il y a des synopsis qui génèrent des surproductions hollywoodiennes fracassantes.

Mounir Chebil