L’Algérie «n’accepte la présence d’aucune force étrangère» en Libye

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum s’est exprimé à propos de la situation en Libye, en marge de l’envoi d’aides humanitaires en Libye, rapporte l’agence APS.

La situation en Libye étant montée d’un cran après la déclaration officielle d’Ankara d’intervenir dans le pays, l’Algérie a affirmé que le problème ne pouvait avoir qu’une solution «exclusivement inter-libyenne» et qu’elle n’acceptait «la présence d’aucune force étrangère» dans le pays.

Alger prévoit d’avancer plusieurs initiatives pour résoudre la crise en Libye, a déclaré ce jeudi 2 janvier le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum.

«L’Algérie prendra dans les prochains jours plusieurs initiatives en faveur d’une solution pacifique à la crise libyenne, une solution exclusivement inter-libyenne», a-t-il indiqué à la presse, ajoutant qu’Alger n’acceptait «la présence d’aucune force étrangère, quelle qu’elle soit, dans ce pays».
Il a rappelé dans ce contexte qu’Alger prônait toujours la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

«La voie des armes ne peut guère être la solution, laquelle réside dans la concertation entre tous les Libyens, avec l’aide de l’ensemble des pays voisins et en particulier l’Algérie», a fait remarquer Sabri Boukadoum.

L’Algérie dont la position a toujours était à équidistances des belligérants, a, par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, réitéré sa conviction que le règlement de la crise en Libye est tributaire d’une solution politique et pacifique inter-libyenne, annonçant, par la même, des initiatives en appui à une telle voie de règlement.

Ces déclarations ont été faites sur fond d’un éventuel envoi de troupes turques en Libye pour soutenir le gouvernement d’union nationale (GNA) face à l’offensive des troupes de l’armée nationale libyenne commandée par le maréchal Khalifa Haftar.