Quels que soient les défauts de Béji, ya khouya il nous représente bien à l’Etranger. Il a la classe de savoir véhiculer une excellente image de la Tunisie et d’attirer la sympathie si ce n’est plus comme cette volonté de Merkel de vouloir aider rien que parce que Béji sait la faire rire en lui balançant une vanne qu’il sait inventer avec son sens aigu de la réplique .
Imaginez maintenant le gourou avec son bagage linguistique qui ne dépasse guère quelques syllabes en anglais, vide dans la langue Molière et archi plein de conneries en Arabe de Sahih el bou khari . Imaginez ce cheikh accompagné de ses lotfi «olives» de ses Habib amandes et de son sadok «poissons boudourou» assister avec la reine Béatrice de Hollande au concerto pour piano n ° 1 de Tchaickhowsky. Imaginez Ben Salem et dans les couloirs du parlement européen attendre pour discuter avec Juncker et Barroso les moyens de ne pas figurer dans les listes noires des pays du terrorisme et du blanchiment d’argent.
Imaginez Bhiri parler droits de l’homme au palais des nations à Genève. Imaginez ben toumia balayer les couloirs de l’ONU et descendre les marches pour prononcer un discours sur l’environnement et le monde qui bouuuuuuuge.
Imaginez, imaginez ya bouguelb l’importance de l’image dans le milieu politique. Imaginez cette importance de l’image qui n’est que le reflet de ce que vous avez dans la tête et de ce qu’elle charrie comme idéologie surtout quand c’est une image aussi uniforme comme dans une culture sous serres de citrouilles.
Imaginez et vous verrez que les islamistes ne peuvent tenir un pays rien qu’à cause de leur look.
Ah ! L’image.
Fadhi Ch’ghol
