Abir, cessez de nous inonder par votre salive car il n’y a pas que Ben Sedrine

Le comité de défense de Chikri Belaïd et de Mohamed Brahmi a réussi à démasquer la section secrète de la secte islamiste Ennahdha liée à l’assassinat de ces derniers et au terrorisme.
Le Président de la République pèse de son poids pour que la justice accomplisse son travail pour établir la vérité sur cette section secrète.
La justice a incriminé Musatpha Khedhr dans l’assassinat des deux martyrs, en plus de plusieurs autres chefs d’inculpation.
Il est prouvé que la section secrète d’Ennahha agit sous la supervision de Khedhr, reste à démasquer son supérieur hiérarchique qui supplie Si Béji de fermer le dossier.
Le pays est secoué par ces révélations, les nahdhaouis ont les fesses qui tremblent. Abir Mousi est absente de ces remous. Celle qui se targue de militer pour étouffer les projets de la secte islamiste, garde une indifférence complice devant un dossier qui va éclabousser la secte ghannouchienne, par crainte entre autre, d’ajouter de l’eau au moulin électoral de Nida Tounes.
Ces deux martyrs ne méritent même pas la compassion d’Abir. Ils ont commis le crime de ne pas sortir de leur tombe pour adhérer à son parti et la porter à la suite de Léila Ben Ali au Palais de Carthage et lui ouvrir son SPA.
Une grève Générale est décrétée par la centrale syndicale pour le 17 janvier. Les augmentations salariales et la cherté de la vie seront à l’ordre du Jour. Tout le pays se prépare pour le pire.
La fofolle Mousi, a avalé sa langue. L’odeur de la sueur prolétarienne la répugne. Elle doit éviter le contact avec les prolétaires de peur d’escamoter son rouge à lèvre et son fond de teint. Beaucoup de bousculades parmi la foule des sans culottes, risquent de lui faire craquer en public ses deux pièces déjà mis à mal par des rondeurs difficile à masquer et à retenir.
La cause des démunis n’est pas sa tasse à café. Les troubles qui pourraient se greffer à cette grève ne doivent pas la déranger dans son sommeil. La sécurité nationale ne la préoccupe guère.
Pourquoi ce silence sur ces dossiers vitaux pour le pays ? La réponse est simple.
Abir est mandatée pour diviser les destouriens au profit de Rached Ghannouchi. Toutes ses actions visent à détourner les destouriens du parti Nida Tounes. Ses danses exhibées devant l’IVD ont pour but de persuader les destouriens qu’elle est la seule capable de les protéger contre l’inquisition de Ben Sedrine. Les indemnisations prises dans les caisses de l’Etat c’est-à-dire des poches des citoyens ne font pas partie des ses préoccupations. Les mensonges sur notre histoire sa dénaturation par la vipère Ben Sedrine ne l’émeuvent même pas. Car elle ignore cette histoire, elle ignore la pensée destourienne et la pensée bourguibienne. Elle ne s’est jamais référée à l’héritage bourguibiste. Elle n’a jamais pris une citation des discours de Bourguiba sur aucun sujet. Elle ne les a jamais lus. Son bureau exécutif ne comprend pas de destouriens ou de destouriens notoires. Il ne comprend pas de personnalités politiques dotées d’expérience. Elle veut le vide autour d’elle pour que personne ne lui vole le vedettariat. D’ailleurs sur terrain, elle n’a jamais voulu se produire avec d’autres quelle que soit la cause. Elle ne se voit pas anonyme dans une foule loin des projecteurs.
Le Président de la République a, contre vent et marais, re-dynamisé les relations avec l’Arabie Saoudite,renoué les relations avec les Emirats Arabes Unis, l’Egypte, la Syrie, tous hostiles aux frères musulmans. Abir n’a fait aucun communiqué sur ces retournements de notre politique étrangère. Elle a enfoui sa tête sous terre, parce que l’encerclement des islamistes tunisiens la dérange.
Ni la politique intérieure ni la politique extérieure de la Tunisie, ne semblent l’intéresser. Elle ne fait que chercher des coups d’éclat qui la mettent seule sans concurrence sous les feux de la rampe. Chaque jour, Abir fait sa prière devant la constitution qui lui a fourni Ben Sedrine pour son buz, car le but de ses jacasseries à l’encontre de l’IVD n’est pas de déséquilibré ce mur des lamentations mais uniquement le show. D’ailleurs elle n’est même pas arrivée à l’égratigner.
Les prolétaires, les ouvriers, les paysans, les pauvres, les damnés de la terre, la classe moyenne , les industriels, les agriculteurs, les investisseurs, les combats pour la liberté et le progrès ainsi que les défis internationaux, ne sont pas des axes de lutte pour Abir , seule l’opulence du palais de Carthage l’obsède. Tout le problème, aurait-elle la classe de Leila Ben Ali et plongerait elle dans ses magouilles qui ont coûté la tête de Ben Ali ?
Il fut un temps où le joueur le plus applaudi dans les petites équipes, était celui qui lançait la balle le plus haut ou le plus loin ou qui cassait le tibia de l’adversaire. Il fut un temps où le meilleur avocat était celui qui réussissait une plaidoirie théâtrale dans une langue parfaite, indépendamment du droit et du verdict. Aujourd’hui, Abir brille par des mises en scène où elle est seule à baratiner, crier, gesticuler et à inonder l’assistance de salive. Les amateurs des beaux bla bla bla des charlatans seront tétanisés le jour où ils s’apercevront de la supercherie. Ce serait alors trop tard et un grand gâchis pour le pays.

Mounir Chebil