Abdelkarim Zbidi , l’éléphant à L’ISIE

Adelkarim Zbidi, Ministre de la Défense, est officiellement candidat à la présidentielle de 2019. Il est de l’école de Bourguiba. Il est imbu par les valeurs d’un Etat fort, garant de l’unité nationale et de sa souveraineté ainsi que de son développement et de son progrès. Des valeurs sacrées, consacrées par le préambule de la constitution tunisienne de 1959.

L’icône Si Béji n’est plus. Le pays est sous les menaces des rapaces et d’une dérive rétrograde irréversible. Abdelkarim Zbidi, cet homme si discret, que tout prédestinait à une retraite paisible a choisi de répondre à l’appel du drapeau comme l’a fait Si Béji son compagnon au front. Il n’a ni intérêt à défendre ni un clan à protéger, ni un égo à satisfaire. Il a choisi de prendre le gouvernail d’un bateau secoué par une mère houleuse et sur lequel déferlaient des vagues plus menaçantes les unes que les autres.

Bourguiba, avec un discours, a levé tout un peuple contre l’oppression puis pour la construction d’un Etat. Le patriarche si Béji Caïd Essebsi, en 2012, avec la proclamation de son intention de prendre une initiative, a rassemblé tout un peuple contre l’anarchie et les sauterelles qui allaient tout décimer. Le seul nom d’Abdelkarim Zbidi aux présidentielles a suscité une mobilisation d’un peuple meurtri, écrasé par tant de trahisons, de corruption, de compromission, de désinvolture envers la chose publique et l’intérêt général. Un peuple qui attend qu’on mette fin à la récréation pour enclencher la relance.

C’est pourquoi, avant même qu’il déclare officiellement sa candidature à la magistrature suprême qu’un sondage tenu secret lui donnait la première place dans les intentions de vote avec 17%, devançant de très loin le deuxième candidat et que dire de Rached Ghannouchi qui n’a obtenu que 4%, tout comme Abir Mousi. Il est évident que le peuple attend des patriotes connus par leur compétence, leur célérité et leur probité.

L’éléphant est entré d’un pas ferme et majestueux à l’ISIE, avec l’élégance et la prestance d’un homme d’Etat. Dès le départ, Il nous a fait oublié ces marioles qui se sont précipités sur Cette instance devant recevoir les candidatures, et qui ont terni le lustre de Carthage avec leurs accoutrements ridicules, leurs chaussures non cirés et leurs sandales de gladiateurs et leurs égos des grenouilles qui se croient vaches hollandaises ainsi que ces chasseurs d’immunité et ce sombre nuage qui veut s’installer éternellement dans notre chère Tunisie.

Parce que, le diable et les voraces, ainsi que leurs alliés et leurs serviteurs parmi les politiques et les médias, n’aiment le pas peuple, l’enfant prodige, Abelkarim Zbidi est vite diabolisé. Parce que Zbidi représente la sacralité de l’Etat, l’impératif de l’ordre et la sympathie de l’armée, que les jacasseries commencent à agacer, Il est l’objet de calomnies et de menaces. Imperturbable, il fait bon usage de ses deux oreilles.

Si, si Béji a été trahi après coup. Zbidi doit être arrêté dans sa fulgurante ascension. Ses détracteurs craignent de ne plus pouvoir le déstabiliser par la suite. Ainsi la terre s’est-elle mise à trembler dès que cet éléphant a pris le chemin de Carthage, remuant toutes les fourmilières sur son passage.

Si Zbidi n’a pas besoin d’un appareil pour le soutenir. Ils n’a pas besoin des partis. Ce sont certains partis qui vont usurper sa candidature pour redorer leur blason. Ce sont les patriotes de tous les milieux qui le porteront au pouvoir.

Mounir Chébil

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