Essoussi Kamel
Hier , au Bardo, c’était la foire. Souk Oukadh où les « élus » cherchaient beaucoup plus à poser des mines que des questions. Un ensemble de chahuteurs cancres dans une classe à apporter une ultime correction à leur copie sur le fassed , rédigée sur des bouts de papiers qu’ils préparaient depuis une semaine entre deux arnaques.
Toute une journée à nous débiter leur piètre copie que Mohamed Ennaceur désabusé, fatigué à force de nullité, abrégeait du haut de son perchoir comme pour balayer du revers de la main leur discours auquel personne ne croyait ni n’entendait , qu’il note d’un zéro pointé et puis « au suivant »., au suivant, au suivant.. dans un interminable défilé de nullités. .
Toujours sous le regard du Directeur d’école imperturbable qui baillait avec son équipe à se demander pourquoi est il obligé de subir tous ces cancres à lui jeter idiotement des boulettes de papier qu’ils mâchaient de leur ri9hom el bared avant de les lui envoyer .
Et puis finalement, quand tous ces écervelés fatigués cessèrent leur bal et que YC commençait à leur répondre, ils s’ébrouaient à quitter la salle qui se vidait sans l’écouter, remontant les escaliers vers la sortie, tête baissée à tapoter sur leur i phone pour voir les commentaires de leurs amis sur leur prestation, butant parfois, au risque de trébucher en s’emmêlant les pinceaux avec leur long jupon qui traînait et balayait .
Débat, dites vous….? Forum politique? Agora citoyenne? Non! Le souk des veuves à Sousse en pleine canicule de Aoussou plein de cageots de sardines que personne n’a voulu acheter et de poubelles surchargées que les éboueurs ne sont pas venus enlever.
Et puis pour clore ce chapitre du débat parlementaire, n’oublions pas la prestation des deux seules femmes qui ont mis le doigt sur le mal – encore elles- La Bochra et la Chettaoui qui ne sont pas allées nous désorienter vers des illustres et célèbres inconnus comploteurs au service de pays étrangers qui veulent du mal au pays entier….mais ont pointé du doigt les vrais fassidines….Ceux qui justement étaient assis à leur coté à crier Haro sur le fassed en accusant sans oser dire son nom Kamel Letaief et en disculpant le mastodonte de la corruption, l’éléphant fassed qui était là lui depuis le matin bien visible alourdi sous le poids des scandales qui l’éclabloussaient
Essoussi Kamel