غَطِّي زنُودِكْ رَاهُمْ شَبُّو فِيَّا

Chocs et contre-chocs marquent la condition des tunisiens depuis 2011. Les islamistes nous narguent, s’amusent aux dépens de la fragilité de nos nerfs. Ils jouent et en profitent à pleines gueules impures. La dernière mascarade vient de paraître, fraîchement pourrie :

Une député, Nadia Zangar, arrive sous la coupole pour faire son devoir de représentante. Elle prend la parole. Bruits et chuchotements accompagnent son discours. Messieurs/Dames les députés islamistes nahdhawis sont dans un état d’ébulition hystérique. La tenue vestimentaire de la députée ne leur plait pas. Ils sont offusqués. Certains quittent la salle : ‘‘cache-moi ce BRAS que je ne puisse voir’’. On ne comprend pas ce qui se passe. Une photo circule sur la toile. Une tenue décente nous accueille. On ne voit rien de choquant. Nous doutons de notre ‘acuité visuelle’. On regarde de plus près. Rien.

Qu’est ce qui donc se passe ?

Les islamistes ont perdu la boussole. Ils sont mal dans leur peau. Iles voient des fantômes. C’est la démence généralisée. Sont-ils à interner ? La logique experte affirme et confirme le diagnostic d’une pathologie aigue chez cette cohorte. Les ‘malsains’ sont parmi nous et gouvernement. Nous manquons d’exorcistes et de coups de balai. Trop tard. La situation est désespérée. Observée depuis le début, les ‘sages’ de la cité ont tenté de rationaliser, ont cru à l’entendement impossible des ‘rats de la secte’. Nous l’avions détecté et nous avions averti du risque de sa propagation. On a fait la sourde oreille. Ces gens-là sont incurables. Ils constituent un danger à notre équilibre, à notre humanité, à notre sérénité. Ils ont fini par nous rendre ‘fous’.

La députée reçoit des messages de la part de ces créatures sataniques, insultes et commandements bourrent sa messagerie : les ‘‘Ostor rou7ik’’ [ couvre-toi !], couvre tes bras ! tonnent.

Rien à faire, comme elle le constate : قلتلكمشي راهم ما يصفاوش مهما قالو و عملو, [Quoiqu’ils fassent, ils ne changeront jamais], conclut-elle. Aucun déguisement n’arrivera à cacher leurs intentions terrifiantes, aucun masque-sur-masque-sur masque ne pourra ‘voiler’ leurs desseins machiavéliques.

Je vous laisse revoir la photo de la députée qui a provoqué leur fureur ! La terreur n’est plus à nos portes. Elle pénètre ce qu’il y a de plus intime en nous, notre décence et intégrité d’être

Abdennebi Ben Beya

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Et le député khwanji s’écria en voyant les bras dénudés de sa collègue députée:
غَطِّي زنُودِكْ رَاهُمْ شَبُّو فِيَّا
راهم زادو عليا
et moi je répondis
ٱه يا خوانجيه
نقصو مالبهامه شويه
!..AH..!

Ali Gannoun