La question sociale est au centre de la problématique esquissée par mon dernier livre « Le miroir et l’horizon-rêver la Tunisie » que j’ai eu le plaisir d’exposer avec Meriem Belkadhi de là où était assis hier soir, le candidat à la présidentielle, Nabil Karoui.
Dans le chapitre IV du livre intitulé «Une constante de mon parcours : la fibre sociale » j’écris en substance que l’objectif ultime de toute œuvre de développement doit demeurer l’homme et qu’on ne peut déroger à cet idéal quelles que soient les difficultés du moment. J’ai également rappelé cette citation célèbre d’un grand défenseur de la question sociale qui dit en substance que vaincre la pauvreté est un acte de justice et non de charité .Plus loin dans le livre, je développe dans le chapitre V intitulé «The real social » ma vision de la politique sociale avec ses deux leviers: le renforcement des capacités individuelles et l’insertion sociale d’un côté et la solidarité et la lutte contre la pauvreté de l’autre.
Hier, en écoutant le candidat Nabil Karoui, j’ai senti chez l’homme un penchant social assez prononcé et je l’ai trouvé sur ce chapitre très sincère.
Taoufik Baccar , ancien ministre des finances, ancien gouverneur de la Banque centrale et président du CIPED