Notre pain d’aujourd’hui nous vient encore de Ridha Chiheb Mekki , dit Lénine , qui nous informe de l’ouverture prochaine de plus de 270 dossiers de corruption dans les institutions de l’État ( La Compagnie des phosphates de Gafsa , la Douane , la Steg , le secteur du textile…) et d’arrestations à gogo de responsables et de politiciens. L’homme , en maître absolu et , en tant que tel , paraît se foutre royalement de nos juridictions judiciaires et n’accorder aucun crédit au président. Mais alors , qui gouverne ? Au vu de ce genre de statuts , la réponse est claire ! Que va-t-il advenir de l’Instance nationale de lutte contre la corruption ( INLUCC ) et de son président Chawki Tabib qui accumule les dossiers de corruption dont le traitement par la justice , dit-il , » demeure long dans son ensemble en dépit de certaines améliorations dont la prise en charge de quelques dossiers par le Pôle judiciaire économique et financier près de la Cour d’appel » ! Face donc à la lenteur de la justice et à la nonchalance de Chawki Tabib , à toutes ses allégations et à toutes ses reculades , voilà donc le bulldozer Lénine qui surgit brusquement !
Manar skandrani , l’homme de l’ombre du khewmji ghannouchien même s’il avait démissionné du parti en 2013 , fondateur du parti » Al-Mousalaha » ( la Réconciliation , mon oeil ! ) , ex-candidat à la présidentielle de 2014 et ex-conseiller de Bouchleka , alors ministre des Affaires étrangères , rapporte les mêmes informations. D’où les détiennent-ils tous les deux et de quel droit ? De quel pouvoir disposent-t-il ? Kaïs Saied se contentera-t-il de serrer toutes les mains qui se tendent , laissant toute latitude à Lénine ?
Pauvre pays et pauvres de nous !
Mounira Aouadi