La politique des zéros !

Kaies Said Président de la République est allé fouiller dans son matelas pour sortir 10 000 Dinars du trésor familial pour en faire don au 1818. Pour le faire, il a mobilisé la garde présidentielle, la police nationale et peut être même l’armée pour assurer sa sécurité lors de son déplacement jusqu’au bureau de la poste qui a réceptionné son don. Entre son domicile et la poste, les 10 000 Dinars ont du se réduire comme peau de chagrin pour financer son déplacement! Pire encore, le Président de la République, garant des institutions et protecteur des lois a commis une entorse à la loi en allant s’exhiber de sorte alors qu’il aurait du respecter les consignes du confinement et donner l’exemple aux citoyens. Le Chef de l’État aurait du faire son don par virement bancaire ou par chèque et nous épargner ces images d’un populisme que l’on croyait mort.

Rached Ghannouchi , le gourou , est dans l’ère de « ya sahiba echén wenchenchène » et de « mor lahou bikeswatin wa alfi dinars« . Il a ordonné au Ministre des finances (Alouette gentille Alouette) « wa aghda9a 3leyhi men malihi al khass bi » chèque contre une photo stupide et un sourire carnassier ( photo ci-haut ) ! Dans aucun pays du monde, un ministre n’aurait accepté d’être traité comme une petite chose pour servir la gloire d’un vampire.
Le député Affes, imam le jour et moufti la nuit, s’est vu interdire une réunion d’experts et de moins experts dans un hôpital de Sfax. Les cadres et les supporters de l’UGTT présents à la réunion ont eu recours à la force des bras et à l’excès de b’houmia qui caractérisent certains d’entre eux pour que l’on se prive pas des sous vêtements de ce bougre que Dieu a lâché et laissé entre entre les mains de clodos syndiqués.
Des voix se sont élevées contre l’utilisation de la force par la police pour appliquer et respecter la loi et épargner des vies menacées par le coronavirus. Les forces de l’ordre auraient du caresser les récalcitrants qui persistaient à glander dans la rue et diffuser la mort et les prier de bien vouloir, si ça les dérangeaient pas, regagner chez eux. Des baisers même fugitifs, accompagnés de la troisième symphonie de Fatma Bousaha , auraient pu détendre l’atmosphère et nous éviter de voir ces petites victimes, presque en sanglots, violentées par la méchante police!!!!!
Zéro de conduite, zéro d’intelligence et zéro de responsabilité sont les zéros de la politique de notre pays!
Naan bou el wa9t el kalb!
!..AH..!

Ali Gannoun