Le tourisme intérieur, victime collatérale de « l’abondance »:
« Les intentions de réservations touristiques ont atteint des niveaux records ».
» Les performances hôtelières enregistrées à ce jour dépassent celles de 2010, année de référence ».
» Les mois de juillet et d’août sont déjà fully booked »…
Le silence des hôteliers qui se frottent les mains et astiquent leurs tiroirs-caisses confirme cette embellie rapportée à coup de déclarations par le Ministère du Tourisme et même par BCE et YC.
La principale retombée de ce trop plein estival serait que les tunisiens habitués à trouver des lits en haute saison et au moindre coût ( crise passée oblige ), se verront refuser l’accès aux hôtels, comme au bon vieux temps des années de vache grasse.
Quatre effets notoires, au moins, seront enregistrées :
– dégradation de la qualité de service because le recrutement sur le tas ( souvent de sable et de graviers) de travailleurs saisonniers non qualifiés.
– le recrutement de gardiens d’entrée agressifs et aux mines patibulaires ( qui a dit que le tourisme n’est pas créateur d’emplois? ). Le syndrome sécuritaire offrant un excellent alibi pour justifier tous les excès et toutes les portes closes.
– application de tarifs astronomiques aux rares clients tunisiens admis…
– annulation des campagnes publicitaires généralement engagées par le Ministère, à pareille époque, pour inciter les tunisiens à fréquenter les hôtels de leur pays.
Même la clientèle algérienne qui n’a pas l’habitude de réserver ses séjours hôteliers à l’avance risque de subir les mêmes contraintes.
Je peux me tromper.
Pour vérifier, essayez de réserver des chambres pour Juillet et Août et tenez-nous au courant.
Wahid Ibrahim