Donald Trump impose des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis

Le président américain a officialisé jeudi 8 mars l’instauration de taxes à l’importation de 25% sur l’acier et de 15% sur l’aluminium, qui entreront en application dans 15 jours. Le Mexique et le Canada en sont « pour le moment » exemptés.

Faisant fi des mises en gardes de nombre de ses alliés, Union européenne comprise, Donald Trump a imposé des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium aux États-Unis, déclenchant un processus aux conséquences imprévisibles.

Jeudi 8 mars, Donald Trump a signé des taxes sur les importations aux États-Unis d’acier (25%) et d’aluminium (10%).

«Aujourd’hui je défends la sécurité nationale américaine. J’instaure des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium étrangers. Nous aurons une taxe de 25% sur l’acier et de 10% sur l’aluminium importés», a déclaré le Président américain, cité par Fox News.

Expliquant la nécessité de changements, il a déclaré la veille que l’industrie américaine de l’acier et de l’aluminium était morte et que les États-Unis étaient perdants dans tous les accords commerciaux.

La décision du Président américain a provoqué de vives réactions dans le monde.

Le ministère japonais des Affaires étrangères a fait savoir dans une déclaration que le Japon déplorait l’introduction des taxes sur les importations d’acier et d’aluminium, qui pourrait avoir un impact sur les entreprises japonaises, mais aussi sur les relations entre les États-Unis et l’Organisation mondiale du commerce.

Une réaction est également venue de Chine, qui se propose de prendre des mesures appropriées pour défendre ses droits et intérêts, selon Wang Hejun, directeur du département de la protection commerciale au ministère chinois du Commerce.

La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a déjà appelé les États-Unis à renoncer aux taxes sur les importations d’acier et d’aluminium depuis l’Union européenne.
Les regrets de la France suite à cette mesure du Président américain ont été exprimés par Bruno Le Maire, selon lequel les réponses à apporter selon évaluées avec les partenaires européens.