Avec le Covid-19, la récession mondiale pourrait être pire que pendant la crise financière

« Plus le virus est arrêté rapidement, plus la reprise sera rapide et forte »

La récession mondiale consécutive à la pandémie du coronavirus pourrait être pire que celle qui a suivi la crise financière de 2008, a mis en garde lundi la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva, au cours d’une téléconférence avec le G20.

Dans un communiqué, elle souligne avoir prévenu les ministres des finances et les banquiers centraux que les perspectives de croissance mondiale étaient « négatives » pour 2020 et indiqué qu’il fallait s’attendre à « une récession au moins aussi grave que pendant la crise financière mondiale ou pire. »

« Mais nous nous attendons à une reprise en 2021 », a-t-elle ajouté de manière plus optimiste.

Pour autant, « pour y arriver, il est primordial de donner la priorité au confinement et de renforcer les systèmes de santé », partout dans le monde.

« L’impact économique est et sera grave, mais plus le virus est arrêté rapidement, plus la reprise sera rapide et forte », a-t-elle également estimé

En 2009, le PIB mondial avait baissé de 0,6%, selon les données du FMI. Pour les seules économies avancées, il avait chuté de 3,16% et de 4,08% pour les pays de la zone euro. «Mais nous nous attendons à une reprise en 2021», a-t-elle ajouté de manière plus optimiste. Pour autant, «pour y arriver, il est primordial de donner la priorité au confinement et de renforcer les systèmes de santé», partout dans le monde. «L’impact économique est et sera grave, mais plus le virus est arrêté rapidement, plus la reprise sera rapide et forte», a-t-elle également estimé.

Le Fonds monétaire international a par ailleurs souligné qu’il soutenait «fermement les mesures budgétaires extraordinaires que de nombreux pays ont déjà prises pour renforcer les systèmes de santé et protéger les travailleurs et les entreprises concernés».

La pandémie de coronavirus « s’accélère » mais sa trajectoire peut être modifiée, a par ailleurs affirmé lundi l’Organisation mondiale de la santé, appelant les pays à passer à l' »attaque » en testant tous les cas et en plaçant en quarantaine leurs proches contacts.

Avec agences