La Russie et l’Iran ont l’intention de contourner le Canal de Suez

corridor-iran russieLa Russie a l’intention de construire un nouveau corridor transitaire avec le soutien de l’Iran pour contourner la mer Baltique et le Canal de Suez.

Le site web russe New Inform a écrit que l’Iran est intéressé par un nouveau corridor transitaire depuis l’Inde à l’Union européenne par le sol de la Russie et il est prêt à soutenir ce projet et à ce propos il a annoncé que le volume des échanges de marchandise dans ses ports a reconnu une grande croissance.

L’Iran fait également des efforts pour développer les infrastructures portuaires qui doivent devenir l’un des composants important du corridor logistique de la Russie « Nord-Sud ».

Ce site web ajoute que pour parvenir à ce projet l’Iran a commandé des équipements portuaires avec une valeur de 85 millions de dollars depuis l’Inde qui montre l’intérêt de l’Iran pour ce corridor transitaire par le sol russe.

Egalement, l’Inde a annoncé qu’il est prêt à exporter des marchandises vers l’Union européenne en contournant le Canal de Suez et les pays de la région baltique.

Ce corridor de transport moderne et direct, connu depuis le lancement de ses pourparlers initiaux en 2002 en tant que « Corridor de Transport Nord-Sud » [North-South Transportation Corridor], reliera au final l’Inde, l’Iran et l’Azerbaïdjan jusqu’aux pays et aux marchés de l’Union Economique Eurasiatique qui inclut non seulement l’Arménie, mais également la Russie, Kazakhstan, Kirghizistan et la Biélorussie.

Le corridor de transport va transformer les économies de l’Eurasie tout entière, de la Russie à l’Inde en parallèle au développement de l’Organisation de Coopération de Shanghai (OCS). Les membre de cette OCS à l’importance stratégique croissante sont la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan, et l’Ouzbékistan. En outre, cette année l’Inde et le Pakistan ont accédé formellement à un plein statut de membre de l’OCS, et il est attendu que l’Iran, qui a pour l’instant un statut d’Observateur officiel, se verra offrir une pleine capacité de membre plus tard cette année, à présent que les sanctions qui la frappaient ont été levées.

En 2014 des tests furent réalisés sur deux routes sèches. Le premier de Mumbaï à Bakou via un port iranien donnant sur le détroit stratégique d’Ormuz, goulot d’étranglement majeur pour les flux de pétrole et gaz liquéfié du golfe Persique. Le second test fut réalisé de Mumbaï jusqu’au port russe d’Astrakhan via Bandar Abbas, Téhéran puis le port iranien de la Caspienne de Bandar Anzali. Le but de cette étude était d’identifier et d’aborder correctement les principaux obstacles à attendre. Significativement, l’étude comparative démontre que les coûts de transport de l’Inde à la Russie seraient réduits de quelques « 2500$ par 15 t de fret »

Source : fr.isna.ir