Des dizaines d’entreprises israéliennes sur une liste noire établie par les Nations unies.

conseil droits de l'homme onu israelL’ONU prend une première mesure concrète pour qu’Israël soit tenu responsable pour ses violations des droits fondamentaux des Palestiniens

Une liste noire des entreprises opérant en Cisjordanie, à Jérusalem Est et sur le plateau du Golan, tous occupés, qui comprend certaines des plus grandes entreprises israéliennes et internationales, a été établie par les Nations unies.

Parmi les entreprises figurant sur la liste du Conseil des droits de l’homme de l’ONU figurent les Industries aérospatiales israéliennes, Hewlett-Packard, Motorola, Ahava, les sociétés de télécommunications Cellcom et Partner, et RE / MAX, a annoncé ce jeudi le quotidien israélien Yedioth Ahronoth.

Parmi les 150 sociétés, environ 30 sont des entreprises américaines et un certain nombre viennent de pays dont l’Allemagne, la Corée du Sud et la Norvège. L’autre moitié représente des sociétés israéliennes, dont le géant pharmaceutique Teva, la compagnie nationale de téléphone Bezeq, la société de bus Egged, la société nationale des Eaux Mekorot, les deux plus grandes banques du pays Hapoalim et Leumi, la grande société militaire et technologique Elbit Systems

L’article a également énuméré quelques franchises israéliennes locales — dont la chaîne de restaurants Cafe Cafe, Angel’s Bakery, la compagnie d’essence Paz, la bière Nesher et les chaînes de supermarchés Rami Levy et Shufersal — parmi celles ciblées par le conseil des droits de l’Homme.

En septembre, le chef du conseil des droits de l’Homme Zeid Raad Al Hussein a menacé plus de 150 entreprises, écrivant que leurs activités dans les « territoires palestiniens occupés » pourraient les mener à être ajoutées à une liste noire d’entreprises « opérant à l’encontre du droit international et à l’encontre des résolutions de l’ONU. »

La deuxième chaîne israélienne avait déjà rapporté que Coca-Cola, TripAdvisor, Airbnb et Caterpillar figuraient sur la liste. Les sociétés israéliennes Teva, Bezeq, Egged et les deux plus grandes banques du pays, Hapoalim et Leumi, seraient également listées.

Selon Yedioth, certaines entreprises israéliennes envisagent de déposer une plainte contre Hussein et le Conseil, affirmant que les motivations de cette décision sont politiques, et que d’autres entreprises opérant dans d’autres territoires contestés ne sont pas soumises à un examen similaire.

Source : timesofisrael.com