Disons le franchement!
L’Islam est victime de ses (ces) islamistes. En tant que religion, l’islam ressemble à toutes les religions monothéistes telles que le judaïsme et christianisme dans leur version 0 (le zéro est un indice et pas un adjectif). Toutes ces religions ont un coté obscur et totalitaire, cultivent la différence négative et manquent de respect envers la femme.
L’Islam est la seule religion parmi les trois qui refuse de faire sa révolution et de s’adapter au monde moderne.
Les imams occupent une place prépondérante dans la religion musulmane et ils en usent et abusent. L’utilisation de l’arabe littéraire dans le discours religieux fait peur et ne rassure pas. Il développe l’ignorance de même qu’un complexe d’infériorité chez les croyants sans instruction.
L’Islam est haï car ceux qui le défendent publiquement (a-t-il besoin d’être défendu?) le font aux dépends de l’intelligence, de la logique et du progrès.
Quand un certain Ali El Aichi ( photo ci-dessus ) vient nous expliquer que la chari3a est au dessus de la constitution, quand un Hsan Ghodhbani méprise ses interlocuteurs sous prétexte qu’il dispose de la science infuse, quand un Bechir Ben Hassan, repris de justice, ose donner des leçons de bonne croyance et met en danger la vie d’un contradicteur, il faut s’attendre à toutes les dérives sectaires et à l’installation d’une méfiance totale à l’égard de la religion expliquée par les hommes de mauvaise foi.
Les islamistes sont intolérants par nature, ils n’acceptent pas le dialogue et se défendent par la glorification de leur propre interprétation des « textes sacrés » sans se référer à la philosophie, à la science et au bon sens. Il n y a pas une échelle de valeur dans les religions et ceux qui le font cherchent uniquement une forme de domination spirituelle pour pouvoir manipuler les gens à des fins partisanes et tribales.
Toutes les religions ont leurs extrémistes. Certaines ont réussi à limiter leur influence en leur imposant le respect des lois civiles. L’Islam est prisonnier de ses extrémistes, de surcroît hypocrites, intolérants et intellectuellement misérables. Il ne peut donc accepter de cohabiter avec des esprits libres, tolérants et sans complexe.
Croire n’a rien de choquant, faire croire est soupçonneux et obliger de croire est une forme de dictature des hommes sous couvert d’un parapluie divin. C’est aussi une privation de la liberté.
Tant qu’on n’accepte pas la discussion, le doute jusqu’à la preuve irréfutable, la mise en cause des transmissions historiques et tant qu’on se contente de Abou Houraira, Attermidi, al Boukhari pour expliquer l’inexplicable, on met les musulmans en danger et on fait d’eux des croyants dangereux capables de tuer pour avoir raison et continuer à vivre dans le tort.
!..AH..!
Ali Gannoun