Sont-ils conscients que leurs gosses passent, en un clic, du PornHub…aux bites de 30 cm en érection?

Les controverses passionnées que soulève le problème de l’introduction de l’éducation sexuelle à l’école étaient prévisibles. Des auditeurs gueulaient, tout à l’heure, comme des enragés sur les ondes d’une radio privée pour manifester leur mécontentement vis-à-vis de l’inclusion de l’éducation sexuelle dans le programme d’enseignement. Le but de ces cours, qui seront dispensés par plusieurs enseignants à la fois, est de réduire à terme les abus sexuels sur les élèves, devenus désormais partie intégrante de leur formation – c’est ce qui arrive quand on confie l’école à des ploucs frustrés et dominés par leurs instincts primitifs.

Les auditeurs n’ont, bien évidemment, pas manqué de recourir aux dogmes fossilisés et aux sempiternels arguments usés jusqu’à la corde tels que « nous sommes un pays arabo-musulman », « nous sommes un peuple conservateur »… Bref, un discours simpliste qui assomme à coups de « mouch m’te3na », des arguments d’autorité qui réduiront tout le monde au silence tant que l’on introduira tout débat sociétal à partir d’un postulat qui a une force dogmatique : « Nous sommes une société arabo-musulmane et conservatrice. » Ce postulat initial brise d’emblée tout élan libérateur, c’est une force irrésistible qui tire toujours vers l’arrière et qui condamne le pays entier à une sorte de sclérose sociétale.

Il est grand temps que ces rageux coincés du cul arrêtent de se laisser entraîner dans des délires vertueux et de nous bassiner avec leurs discours périmés, lesquels ne sont bons qu’à générer des générations de frustrés. L’on prend conscience du ridicule de la situation lorsqu’on se rappelle que les gosses d’aujourd’hui passent sans transition de Disney Channel et La Reine des neiges aux gang-bangs de PornHub et aux bites de 30 cm en érection. Un simple clic leur permet d’accéder aux consultations de Docteur Sins et aux exploits de Déborah Love, la reine du fisting.

Donc ce n’est pas vraiment les cours d’éducation sexuelle dispensés par Enissati Afef, la vache voilée à la blouse blanche et dont la vie sexuelle se résume à un missionnaire par an avec un mari ventripotent et obnubilé par les cinq prières quotidiennes, qui vont pervertir les jeunes générations. Cependant, il y a une chose à laquelle il faut faire attention. Nombreux sont les enseignants, à commencer par les profs d’éducation islamique, qui inoculent tous les jours leur poison aux jeunes esprits. Ceux-là vont certainement retourner la situation en leur faveur en diabolisant les relations sexuelles hors mariage, car ils ne manqueront de prononcer d’un ton réprobateur des discours sur le « zinâ », et en stigmatisant une certaine catégorie de femmes, notamment les Eves tentatrices et les Cléopâtres des temps modernes.

Pierrot LeFou