Il n’y plus de Khaoula à l’université pour défendre le drapeau

Bonjour

En 2012, Madame Khaoula Rachidi (une femme toute seule) avait défendu l’honneur de l’Université tunisienne en s’opposant aux salafistes qui voulaient remplacer le drapeau de la Tunisie par leur drapeau noir et désespérant. Depuis, les actes de bravoures sont devenus rares et l’université tunisienne n’a cessé de tanguer entre grèves, laisser aller, fuite des cerveaux et dégradations de tout genre.
Le pire, et comme toujours dans ce genre de situation, les islamo-fascistes se sont installés sur tous les terrains éducationnels et culturels abandonnés par peur ou par irresponsabilité. Ils ont poussé partout telles les mauvaises graines en pratiquant un lobbying vicieux et faisant main basse sur toutes les structures décisionnelles de l’Université et des centres de Recherche.
Les dernières élections universitaires, avec une majorité obtenue par le syndicat des islamistes, montre l’installation pernicieuse des islamistes dans les conseils scientifiques. Elle témoigne de l’unité de cette tribu face aux autres composantes de la société tunisienne. Les islamistes ont un pouvoir mobilisateur extra-ordinaire. Qu’ils soient universitaires, employés d’une entreprise ou fonctionnaires, ils obéissent au doigt et à l’œil de leurs chefs sans chouiner ni discuter. Leur discipline sectaire fonctionne à chaque fois malgré des apparences de distorsion qu’ils lancent pour occuper la galerie.
Les islamistes gagnent parce qu’ils sont solidaires et non pas parce qu’ils sont nombreux. Ils ont en face d’eux des gueulards sans conviction ou des petites frappes qui ont peur de leurs ombres.
La victoire des étudiants islamistes est la défaite de l’éparpillement, des égos surdimensionnés, de l’insouciance des khobzistes et de l’immaturité de la classe « akhta rassi wadhreb ».
Les élections municipales risquent d’être la confirmation des élections estudiantines si on ne se ressaisit pas. Tous les ingrédients de la défaites des « progressistes » sont réunis: multitude des listes, dénigrements à tout-va, appels au boycott des urnes, discours politiques décousus, manque d’autorité de l’état et j’en passe.
J’appelle donc solennellement à aller voter pour ne pas regretter de ne pas l’avoir fait. Il y a partout des listes avec des têtes honnêtes et bien pensantes.
Les élections municipales sont des élections locales. Ne votez surtout pas pour un (une) parachuté(e) et évitez de de donner votre voix aux hommes politiques qui exercent en ce moment.
Cherchez des Fadhel Moussa partout et votez pour eux. Il y en a pas mal dans les listes de l’Union Civile.
Mais surtout évitez l’abstention, elle est le garant de la victoire des islamistes.
Bonne journée!
!..AH..!

Ali Gannoun