Amine Gara, une tête-à-claques totalement inculte

Tout à l’heure, en zappant sur El Hiwar Ettounsi, je tombe sur Kafon en train de baragouiner quelques mots de français avec un jeune gwer, un rappeur français avec lequel il aurait exécuté un duo – ou un « feat » comme on dit aujourd’hui en bon globish. Je me suis dit : Kafon est un bon reggae man, probablement le seul à faire dans ce genre de musique en Tunisie, il m’est sympathique mais, comme il est quasiment analphabète, il va certainement nous foutre la chouma.

Eh ben, il s’en est tiré beaucoup mieux que ceux qui étaient présents sur le plateau de l’émission d’Amine Gara, lesquels sont censés avoir fait des études supérieures. Il faut dire que ceux qui se trouvaient à ses côtés n’étaient pas non plus des membres de l’Académie française. Il y avait le célèbre Migalo, un imitateur très talentueux qui a du mal à réprimer ses saillies homophobes, le présentateur de l’émission, Amine Gara, une tête-à-claques totalement inculte et qui a élevé la médiocrité au rang de l’art, une jeune mamie aux cheveux bouclés qui s’exprime dans un français comparable à celui d’une secrétaire nunuche et une poupée gonflable qui semble tout droit sortie d’un clip rotanien.

Morale de la fable : l’Etat tunisien dépense des fortunes, depuis quelques décennies, pour délivrer des diplômes secondaires et universitaires à des analphabètes.

Pierrot LeFou