Les dessous du revirement anticonstitutionnel des frères musulmans tunisiens

Le revirement de Rached Ghannouchi et son parti Nahda se fait ces derniers jours avec une vitesse vertigineuse, allant jusqu’à refuser de recevoir la Présidente de Colibe. Même s’il ne constitue pas une surprise pour ceux qui connaissent l’idéologie fondamentaliste du parti frères musulmans tunisien, il constitue néanmoins une rupture de l’engagement de Ghannouchi des garanties données à la Présidente de la commission parlementaire des affaires étrangères Françaises, Élisabeth Guigou, l’année dernière au moment où il avait été reçu en grande pompe et tapis rouge par les deux assemblées françaises et le quai d’Orsay.
Un moment où Ghannouchi faisait de la surenchère médiatique sur les libertés individuelles jusqu’à se déclarer protecteur des droits des homosexuels.
Depuis la Turquie, Ghannouchi vient de déclarer « l’islam est un état« . Comprenons donc, la Tunisie est un état islamique.
Il y a quelques semaines, seulement, Netanyahu vient de déclarer Israël « un état juif ».
C’est aussi la position du CRIF, le lobby juif le plus influent sur la politique étrangère française et qui a le monopole de la diplomatie française en Tunisie, sous-traitant l’affaire tunisienne, en partie, avec Ordogan.
La diplomatie française officielle est supplantée par une diplomatie parallèle agressive néoconservatrice hégémonique transnationale.
Ghannouchi ne crois plus devoir respecter ses engagements donnés à la France et à l’Europe sur les libertés individuelles et le caractère civil de l’état tunisien.

Mohamed Hafayedh