La Tunisie des lumières jaillit de la Faculté de pharmacie de Monastir

J’avoue que jusqu’ici, je pensais qu’ être pharmacien, c’est ouvrir un 7anout et y vendre des médicaments .C’est dans cette optique que je me suis rendu à Monastir pour la soutenance de thèse de ce petit neveu que je j’affectionnais particulièrement

J’en suis ressorti tout autre avec des idées toutes autres , d’une Tunisie toute différente que celle que nous véhicule ces chaînes débiles de télé. La Tunisie des lumières, de la recherche universitaire sur des sujets hautement pointus qui vous projettent dans le monde des grands, dans les relations de la génétique avec les corticoïdes comme remèdes aux problème néphrotiques chez les enfants;( Quelque chose comme la conception du médicament par génie génétique). la Tunisie occultée à force de voir au devant de la scène , le vaurien wkhouh; la Tunisie qui réunit des sommités scientifiques cliniciens, pharmaciens, généticiens , praticiens qui vous parlent avec une aisance de métronomes et la modestie des savants de leurs recherches et dans le sourire; la Tunisie de ces jeunes bourrés de talents et de sciences, l’aisance de leurs discours, leur manière de vulgariser à l’assistance dans leur exposé les formules les plus rébarbatives devenues soudainement plus potables pour le commun des mortels, la Tunisie de leur complicité avec leurs profs et le jury à se jeter subtilement des vannes dont on sent tout l’amour qui les sous tend comme le fait d’aller faire de l’associatif quelque part aux quatre coins de la planète entre deuc chapitres de sa thèse, pour revenir veiller, bucher, se tuer jusqu’au bout des nuits pour achever le travail dans un temps record et dans les dans les règles de l’art,….; la Tunisie du succès et de la réussite bien méritée où tu sens tout le bonheur des enseignants à décerner fiers et le sentiment du devoir accompli  » cette proposition du jury au prix de thèse » qui signifiait dans le discours des profs une supplication de continuer dans l’enseignement pour aider à la recherche , comme s’ils savaient que ce jeune ne s’accommoderait nullement d’un marchand de médicaments dans une officine ou d’un fonctionnaire enseignant mousmar fi Hit. Il a la bougeotte, ce neveu énigme déroutant, ce neveu discrétion qui te distille les une et mille facettes de son intelligence à petites doses,…..et bien d’autres projets en tête que personne ne saura , même pas ses parents qui ont appris à suivre admiratifs, à consommer heureux la réussite de leur môme et à s’occuper de distribuer les gâteaux.
Une belle matinée à nous replonger dans la vraie Tunisie, celle qui ne mourra jamais -C’est dans les gènes – , celle des lumières, celle qui fait la nique aux cellules malades des mahrezya et des zoghalamya, à tous les envahisseurs surgis des ténèbres , portant dans leurs flancs la pharmacopée de boul el ba3ir, la science des terres plates qui ne tournent pas rond et l’anatomie des zizis en érection pour la défloration.

Essoussi Kamel