Ces imams qui ne connaissent pas la douceur et la tendresse d’un baiser

baiser mosquée tunisieUn baiser de tous les problèmes : diplomatique, sécuritaire, judiciaire jusqu’ici et qui, vendredi oblige, se teinte du religieux, s’afghanise, se kaboulise à travers ces porteurs de la parole divine, ces commis d’office à la défense de Dieu, ces usurpateurs de nos croyance qui décrètent que c’est haram. Comme si Dieu n’aimait pas l’amour , qu’il est Amour. Comme si Dieu maître de l’univers , des galaxies, des planètes , du désir , de l’attirance physique et hormonale de deux lèvres pulpeuses ne savait pas ce qu’il faisait.

On les attendait ceux là ! Ceux là même qui ont fait el Abdellya, qui se mettent à brailler pour une affiche de pièce de théatre, qui remuent ciel et terre pour pour présopolis Pouvaient ils ne pas s’enmêler de cette histoire de bisou, ces appreneurs par coeur colporteurs d’un sahih el boukhari pas plus sahih qu’un livre d’histoire sur la seconde guerre mondiale écrit par un soldat décédé lors de la première? Pouvaient-ils penser un seul instant avec leur cervelle de pois chiche que la mécanique élaborée et hautement jouissive de deux lèvres d’amoureux qui se collent est une création divine qu’ils se mettent à détraquer ? Quelle insolence, quelle prétention, quel kofr de ces borgnes d’imams kharrayas chieurs voyeurs à s’immiscer dans la vie intime des gens, de ces fidèles prieurs qui les entendent tête basse sans l’ombre d’une connexion de leurs cervelle non moins élaborée que Dieu s’est tué à perfectionner avant de la leur foutre dans le crane, de ces responsables de la télé nationale qui transmettent leurs discours et leurs interdits.
Non ! Tous ces koffars ne connaissent pas la douceur et la tendresse d’un baiser. Il n’aspirent qu’à une chose:Dévirginiser dans le sang et la douleur des vierges.

T.T