Ayya sidi chedd 3andek : هيا سيدي شِدْ عَنْدِكْ

Et pourtant on ne cesse de nous répéter qu’il n’ y a pas de wassit en Islam et que aller vers Dieu est gratuit et ne coute rien au contribuable.

Ayya sidi chedd 3andek :
– 17 158 agents du culte dont 13 000 imams : prédicateurs imams khatib (2428) , imams khams (3418), imams tout court mouezzens, lecteurs, Mouderress , ….. qui avalent sur l’argent du contribuable (96% du budget du ministère des affaires religieuses d’un montant de 99, 802 millions de dinars en 2017. (Je n’invente rien. Fouineur chercheur cogiteur curieux pour ne pas attraper l’Alzheimer, je rapporte ces chiffres du site du Ministère des affaires religieuses).Zid chedd Andek
– 44,9% ont un niveau d’instruct° inconnu venant de nulle part, 28,3% sont issus du secondaire (bac et en dessous), 12,6% ont le niveau de la 6e année primaire ou de l’enseignement de base. 4,8% seulement d’imams diplômés de l’université Zitouna, Restera quelque 10 % d’imams betbourib qui ne reconnaissent ni l’Etat ni son ministère ( des dawaeshs surement autrement mieux payés en pétrodollars)
Qu’ils soient de simples employés de l’Etat et payés de nos poches dans une relation contractuelle bassement matérialiste contre monnaie sonnante et trébuchante, Ok ! passe encore pour ça. Mais que l’Etat les paie pour me mener vers Dieu, pour s’interposer dans ma relation personnelle et spirituelle avec Dieu , alors là il y a quelque chose qui ne va pas. Nous dire Dieu, penser Dieu à notre place avec ce niveau au dessous du niveau du commun des tunisiens, non il y a quelque chose qui cloche.
Se contenter finalement de dire que « lè wisata fil islam », c’est se mentir. T’as beau vouloir y aller vers Dieu tout seul, c’est un clergé de 17 158 wassits plus que toute la population du Vatican que te flanque le Ministère des affaires religieuses pour t’y emmener.
Là encore où la Tunisie marche sur la tête belma9loub c’est qu’il y a des bacs plus 25 qui se prosternent encore sous leurs pieds chaque vendredi et ingurgitent sans once d’esprit critique tout ce qu’ils leur débitent.

E.K