En déplacement en Tunisie, Najat Vallaud Belkacem a signé , fin mars, une convention avec son homologue tunisien Néji Jalloul. La Tunisie mettra notamment à disposition de la France des professeurs, rémunérés, pour enseigner l’arabe dès l’école primaire.
Le ministre de l’Education, Néji Jalloul, a reçu au siège de son département, vendredi 31 Mars 2017, Mme Najet Vallaud-Belkacem, ministre française de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Lors de cette rencontre, les deux ministres ont signé un accord gouvernemental entre la Tunisie et la France, à travers duquel la ‘Langue Arabe’ sera désormais enseignée dans les écoles primaires en France.
Le «programme débutera dès la rentrée 2017», a précisé Adel Jarboui conseiller du ministre de l’éducation tunisien, joint par la chaîne RT France. Et de préciser : «Nous préparons et travaillons sur cet accord depuis un peu plus d’un an et demi».
Une convention a donc bien été signée le 31 mars 2017 entre Najat Vallaud Belkacem et le ministre de l’Education tunisien Néji Jalloul. «Des professeurs tunisiens vont venir enseigner en France», détaille Adel Jarboui. Et de préciser : «Ils seront recrutés et rémunérés par le ministère de l’Education nationale tunisien. Ce sera une option pour les élèves».
Les deux ministres ont discuté du projet de création de l’Ecole Tunisienne à Paris.
La convention vient s’inscrire dans le cadre du programme Enseignements de langue et de culture d’origine (Elco). Ce dernier procède d’une directive européenne de 1977. A l’époque, dans le cadre d’une immigration de travail organisée par les grandes entreprises françaises, l’objectif du texte était de faciliter l’intégration des enfants qui se déplaçaient avec leurs parents.
Le programme vise ainsi, entre autres, à «structurer la langue parlée dans le milieu familial», explique le site Eduscol, et à «favoriser l’épanouissement personnel des jeunes issus d’autres cultures».
Les deux ministres et les délégations qui les accompagnaient ont rendu visite à la Médina de Tunis, à l’issue d’un déjeuner organisé en leur honneur.
Sources : ministère de l’éducation et agences