Le Parlement européen demande l’arrêt immédiat de la colonisation de la Cisjordanie

parlement-europeen-colonisation israel cisjordanieLes députés européens ont appelé , jeudi 18 mai , Israël à mettre fin «immédiatement» à la construction de nouvelles colonies juives dans les territoires palestiniens occupés, une politique qui selon eux «hypothèque» toute perspective de paix au Proche-Orient.

Près de deux mois après que les autorités israéliennes ont autorisé la construction d’une nouvelle colonie dans les territoires palestiniens, les députés européens ont affirmé leur opposition à la politique de colonisation de l’Etat hébreu.

«Le Parlement européen demande qu’il soit mis fin à la démolition de maisons palestiniennes et de structures et projets financés par l’Union européenne, aux déplacements forcés de familles palestiniennes et à la confiscation de biens palestiniens en Cisjordanie», peut-on lire dans une résolution du Parlement européen adoptée le 18 mai.

Soulignant «l’importance d’une reprise aussi rapide que possible des négociations de fond» entre les parties, le Parlement «condamne la poursuite de la politique de colonisation et demande aux autorités israéliennes d’y mettre immédiatement fin», car «les colonies de peuplement sont illégales au regard du droit international» et «hypothèquent davantage encore les perspectives d’une solution fondée sur la coexistence de deux Etats viables»

Le Parlement européen «réaffirme son ferme soutien à une solution du conflit israélo-palestinien fondée sur la coexistence de deux États, sur la base des frontières de 1967.

«Les colonies de peuplement sont illégales au regard du droit international [et] hypothèquent davantage encore les perspectives [de solution]», est-il écrit dans la résolution, qui précise en outre que le Parlement condamne tout acte de violence ou de terrorisme commis à l’égard des Israéliens.

Fin mars, les autorités israéliennes avaient donné leur autorisation à la construction d’une nouvelle colonie de peuplement au cœur de la Cisjordanie en dépit du droit international et des protestations de nombreux gouvernements, comme celui des Etats-Unis, allié traditionnel d’Israël.

Avec agences